Deux femmes s’emparent des BDs de Liv Strömquist, autrice de BD féministe incontournable, qui suscite autant l’enthousiasme que la polémique et qui ne laisse personne indifférent.

Consommatrices d’applications de rencontre, de yoga et de réseaux sociaux, ces deux amies nous expliquent, par la culture pop et la vulgarisation de théories féministes intersectionnelles, que l’avènement du capitalisme et la société de consommation ont influé sur la manière d’aimer. Ensemble, les deux femmes posent un regard empreint d’humour et sans concessions sur les rapports de pouvoirs entre femmes et hommes que nous considérons comme naturels - comme l’idée que les hommes prônent l’indépendance et que les femmes souhaitent que les hommes s’engagent davantage.

La soirée Une rose plus rouge confronte le spectateur aux questions suivantes: Pourquoi 85% des femmes ont une meilleure estime d’elles après une séparation, contre 35% des hommes? Qu’est la monogamie sérielle? Est-ce que les applications de rencontre marquent un retour au mariage de raison? Et quel lien toute cela entretient-t-il avec le yoga? Avec l’industrie du conseil et du bien-être?

Christine Muller, jeune metteuse en scène luxembourgeoise, nous propose une soirée disjonctée, entre performance et théâtre qui nous fait découvrir Liv Strömquist, autrice suédoise de BD de renommée mondiale.

Mise en scène: Christine Muller

Scénographie: Christoph Rasche

Dramaturgie: Florian Hirsch

Création sonore: Melanie Gerber

Chorégraphe: Sayoko Onishi

Assistance: Stella Riolino

​

Avec Sophia Fabian et Cyrielle Rayet

​

Achat de vos billets sur luxembourgticket 20€

je suis rangée 1  place 1

vJean Genet nous avertit. Il ne faut pas prendre cette tragédie à la lettre. Pour lui, c’est un conte, c'est-à-dire une forme de récit allégorique: Sacrées ou non, ces bonnes sont des monstres. Elles ont vieilli, elles ont maigri dans la douceur de Madame. Elles crachent leurs rages. Austères dans leur robe noire et souliers noirs à talons plats, les bonnes ont pour univers la cuisine et son évier ou la chambre en soupente, dans la mansarde, meublée de deux lits de fer et d'une commode en pitchpin avec le petit autel à la Sainte Vierge et la branche de buis bénit. Genet a réussi cette pièce Les Bonnes, peut-être parce qu'il revivait, à l'intérieur de ses personnages, en l'écrivant, sa propre humiliation.

Jean Genet nous avertit. Il ne faut pas prendre cette tragédie à la lettre. Pour lui, c’est un conte, c'est-à-dire une forme de récit allégorique: Sacrées ou non, ces bonnes sont des monstres. Elles ont vieilli, elles ont maigri dans la douceur de Madame. Elles crachent leurs rages. Austères dans leur robe noire et souliers noirs à talons plats, les bonnes ont pour univers la cuisine et son évier ou la chambre en soupente, dans la mansarde, meublée de deux lits de fer et d'une commode en pitchpin avec le petit autel à la Sainte Vierge et la branche de buis bénit. Genet a réussi cette pièce Les Bonnes, peut-être parce qu'il revivait, à l'intérieur de ses personnages, en l'écrivant, sa propre humiliation.